Jour 1 :
Mi-septembre, j’ai eu l’occasion d’accompagner 1 lettre 1 sourire dans l’une de leurs actions dans la Manche, voilà comment cela s’est déroulé.
Départ le matin après une bonne nuit, je prends la route direction le Cotentin, nous arrivons avec la présidente de l’association à l’EPHAD de Lessay sous les coups de 14h. Nous allons y animer un atelier mémoire. En effet, la présidente demandait aux personnes âgées de raconter leurs souvenirs d’enfance, et je les couchais sur papier. Ils étaient très enthousiastes à cette idée, et certains étaient de vrais moulins à paroles. Nous avons ensuite donné ce récit au professeur d’histoire de cinquième de Lessay.
Ensuite nous avons pu discuter avec les résidents. C’était un réel plaisir partagé que de discuter avec des personnes ayant parfois plus de 70 années de plus que moi. Leur enfance était vraiment différente de la mienne, eux qui souvent travaillaient à la ferme avec leurs parents dès l’âge de 13 ans, quittant l’école avant même le certificat d’études. Ces discussions étaient très enrichissantes et tout le monde était joyeux de discuter.
A la fin de la journée, après notre départ vers notre lieu de résidence de la nuit, j’étais vraiment sur un petit nuage, joyeux d’avoir rencontré des personnes qui, justement, n’ont pas tant de visite que cela.
Jour 2 :
Le deuxième jour, nous sommes allés à l’EPHAD de La Haye du Puits, toujours dans le Cotentin. Cette fois, nous y avons animé un atelier intergénérationnel autour de Jean de la Fontaine.
Des jeunes enfants entre le CE1 et le CM2 du centre aéré ont rejoint les pensionnaires, un enfant jouant avec une personne âgée, à un jeu confectionné pat une lettre un sourire.
Il fallait compléter des fables, les réciter, et j’ai été impressionné par la mémoire de certains pensionnaires se souvenant parfaitement de ces fables qu’ils avaient apprises il y a 80 années de cela. Aussi, cela faisait vraiment plaisir de voir des jeunes enfants rire et partager des discussions avec des personnes âgées, ce qui n’arrive pas tous les jours.
Aussi, une fois cet atelier fini, on a pu discuter avec les personnes âgées et cela était toujours aussi plaisant et enrichissant.
Cela m’a beaucoup touché quand, au moment de notre départ avec la présidente, les pensionnaires nous ont remercié mille fois de leur avoir donné le sourire pour l’après-midi.
Le retour vers Paris s’est passé sans encombre, mais j’étais rempli d’une joie profonde, d’avoir pu aider seulement deux jours une lettre un sourire, mais rien que cela avait donné des sourires, et rien que ces sourires valent l’investissement !
