ALLO RABAT, ICI 4L et 1 LETTRE 1 SOURIRE dans le désert marocain pour le 4L Trophy

Allo Rabat, ici 4L qu’est-ce que c’est ?

C’est le nom de notre équipage, avec Benoit (je m’appelle Tom) nous nous sommes connus au lycée et cela fait maintenant 5 ans que nous avions envie de partir. Avec la fin du lycée et la prépa, nous avons dû repousser notre départ, mais nous avons commencé à nous préparer en août dernier pour faire le 4L Trophy.

Qu’est-ce que le 4L Trophy ?

L’objectif du 4L trophy est d’apporter des fournitures scolaires dans le Maroc en partant de Biarritz, le tout … en 4L. Cependant, en plus des défis mécaniques, de longues heures de route et d’une préparation hors norme nous nous étions fixés un autre objectif : aider une autre association, 1 Lettre 1 Sourire.

La préparation de la voiture :

Pour faire un 4L Trophy, il faut une 4L, de la motivation et des connaissances mécaniques. Si nous avions les 2 premiers, le 3e élément de cette liste nous faisait cruellement défaut. Ce fut donc une préparation bien longue, mais malgré tout très enrichissante. Nous avons donc changé des pièces de la voiture, mais nous avons aussi rajouté plein d’éléments nécessaires à la bonne poursuite de notre aventure. Parmi les éléments nécessaires, des plaques de protection sous la voiture pour la protéger des cailloux, des anneaux de remorquage, et même l’achat d’extincteurs ! Si nous n’avons pas eu besoin de ce dernier équipement, nous avons vu certains équipages heureux de les avoir à disposition ! Mais surtout, pour promouvoir l’action de 1 Lettre 1 Sourire, nous devions repeindre la 4L aux couleurs de l’association. Nous avons donc sorti la ponceuse et les pots de peinture et la 4L, alors blanche avec des touches roses, est devenue bleue avec les logos et les dessins de l’association.

L’aventure !

Au départ de Biarritz, nous devons traverser l’Espagne puis après avoir traversé sur un Ferry nous débarquons finalement au Maroc ! Contrairement à ce que l’on peut imaginer, c’est l’Espagne qui fait le plus souffrir la mécanique des voitures. En effet, la route en Espagne est une autoroute au milieu des montagnes. Nous avons donc là un combo irrésistible pour les mécaniques défaillantes : vitesse (relative, nous restons en 4L), chaleur et la montée. Ce fut à ce moment que nous avons rencontré les premières difficultés. En montée, la voiture n’accélérait plus et surchauffait de manière excessive. Si notre problème n’était rien comparé à ceux qui prenaient feu ou qui perdaient leur roue sur l’autoroute, nous ne pouvions tout de même continuer à ce rythme. Il y a 2 types de mécaniciens différents sur le 4L Trophy : les participants qui s’y connaissent parfaitement et les mécaniciens volontaires. Nous avons donc eu des conseils de la part des Mike (nom des mécaniciens volontaires) et nous avons ainsi trouvé un problème sur notre 4L : il nous manquait un petit bouchon dans un tuyau du moteur. Pour y remédier, malgré un tour du campement pour trouver la pièce manquante, nous avons dû nous résoudre à couper une de nos brosses à dents et la percer d’un trou d’1 mm. Le système D fonctionne !

Cependant, si le système D fonctionne, ce n’est que le début de nos problèmes ! Mais mettons cela de côté et parlons plutôt des journées. En arrivant au Maroc, avant d’entrer dans le désert, nous passons par l’Atlas cette chaîne de montagnes à l’est du Maroc. C’est alors un Maroc très vert que nous découvrons derrière le pare-brise. Mais la partie la plus impressionnante reste le désert. Ce sont des étendues immenses à travers lesquelles on ne voit que les 4L des autres participants. C’est d’ailleurs dans cette partie que nous trouvons les fameux bacs à sable ! Ces endroits, où la piste est remplie de sable mou sont un piège pour de nombreuses 4L. Il n’est pas rare après les bacs à sable de voir une dizaine de 4L arrêtées sur le côté en train d’être réparées par leur équipage ou même des équipages essayant de récupérer les différents éléments perdus durant ce bac à sable. En effet, les voitures sont secouées par les bosses et de nombreux coffres s’ouvrent avec les vibrations, certains y perdent même leur coffre de toit !

Le soir, si nous avons eu beaucoup de réparations, nous avons aussi rencontré beaucoup de monde. L’objectif était de rencontrer des personnes, mais aussi de parler de l’association. Nous avons donc fait écrire des lettres à des inconnus ou des amis grâce à un QRcode sur la voiture. Nous avions aussi un bloc-notes et pendant les dîners au détour d’une conversation, nous pouvions faire écrire des lettres. Cela nous permettait donc d’avoir des lettres physiques que nous avons distribuées sur le chemin du retour.

A travers cette aventure, ce sont des lettres empreintes de sable, des dessins d’enfants de l’association Enfants du désert et des souvenirs incroyables que nous avons ramenés ! Et maintenant quand nous le pouvons, nous allons témoigner dans des EHPAD pour raconter notre aventure et le travail fait par l’association !

Tom et Benoît, chez Go and Smile

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